DNS ou URL

On parle souvent de nom de domaine en l’associant à l’adresse du site comme commentchangeruneampoule ou encore lasocietequivabien. Mais cette définition n’est pas tout à fait complète.

Le nom de domaine se décompose en trois parties, le www, nom en lui-même et le .com, .fr ou toute autre terminaison. Profitons de cet article pour décortiquer le fonctionnement et la stratégie de composition des noms de domaine.

En théorie, afin de se connecter sur un site, ou plus particulièrement sur l’un des dossiers qui le compose, nous devrions utiliser l’adresse IP du serveur hébergeur, mais cela n’est ni simple à écrire et encore moins à mémoriser, ni explicite pour l’utilisateur.

C’est pour cela que nous utilisons des adresses proches du langage parlé, comme http://www.commentchangeruneampoule.com ou http://www.lasocietequivabien.fr. Ces adresses sont en fait associées aux adresses IP du serveur qui les héberge.

On les appelle des URLs (Uniform Resource Locator) et elles fonctionnent tout aussi bien pour les pages d’un site, qu’une adresse de messagerie ou tout autre adresse et ce quel que soit le protocole utilisé, http, ftp, mailto, gopher, ftp…

Le nom de domaine se décompose principalement en trois parties, les noms de domaines de premier, second et troisième niveau. Les noms de domaines de quatrième niveau, sont particuliers aux organismes qui souhaitent obtenir un domaine de premier niveau, qui leur soit propre.

Ainsi, les domaines de premier niveau sont les classiques extensions de pays (.fr, .co.uk, .ca, .jp, .de….) ou génériques (.com, .org, .info, .net…).

L’IANA (http://www.iana.org), qui est l’organisme qui gère l’adressage IP d’internet, propose la liste complète de ces premiers niveaux.

Ce sont cette fois, les étiquettes que nous utilisons pour identifier notre site :

Les fameux commentchangeruneampoule ou encore lasocietequivabien. Ces noms sont loués, ou du moins retenus auprès d’organismes habilités que l’on appelle des registrar (des bureaux d’enregistrements).

Ils sont plus communément rencontrés sous la forme du domaine par défaut, qui est le commun www.

Ce niveau, communément appelé sous-domaine, permet de créer des espaces dédiés à des outils mis en place par la société, comme support.lasocietequivabien.fr ou forum.commentchangeruneampoule.com.

Seuls les deux premiers niveaux comptent un nom de domaine différent à chaque combinaison. Par exemple, www.lasocietequivabien.fr , support.lasocietequivabien.fr ou forum.lasocietequivabien.fr comptent pour un seul nom de domaine. Par contre, www.lasocietequivabien.fr et www.lasocietequivabien.com comptent pour deux noms de domaine différents. Cela prend toute son importance au moment de la réservation.

Lors de la réservation d’un nom de domaine, il faut s’assurer que celui-ci soit bien disponible, et pour cela les services du registrar vous proposent d’interroger le whois pour vous. Par exemple, rendez-vous sur gandi.net et recherchez epsyllum.net.

Le domaine n’est plus disponible. Par contre, d’autres extensions le sont (.fr, .org, .xyz, .eu…). En cliquant sur « en savoir plus », vous allez être redirigé vers les informations provenant du service whois concernant ce domaine.

Quatre principales données sont notables : le nom du propriétaire déclarant (Registrant Name), l’administrateur (Admin Name), le technicien (Tech Name) et le serveur d’hébergement (Name Server).

Il est important que le propriétaire du site soit inscrit et identifié comme déclarant et administrateur, afin de posséder les droits maximums d’exploitation du domaine. C’est également lui qui doit payer les taxes de location (en moyenne une dizaine d’euros par an et par domaine). Le rôle de technicien peut quant à lui être relayé par le webmaster.